Crépuscule du matin, ©2010.

Crépuscule, ©2010.

Le Souhait, © déc.2004.

Pignon, 2010.

Vitrine XIII, le 116, Le Havre, décenbre 2009

Le fait d’exposer dans une vitrine, comme il m’est ici proposé, nous renvoie tout naturellement à une certaine muséographie.

Je fais souvent la visite dans ces musées archéologiques. Ce sont là parmi mes musées préférés. Je regarde longtemps les objets et les images qui se côtoient dans ces boites en verre que l’on nomme : « vitrine ». ces objets, ces images, ne nous apparaissent que d’une manière distante(outre l’espace et le temps différent dont ces choses proviennent), nous en sommes séparées par la paroi vitrée qui les protège. Pourtant c’est là que nous rêvons le mieux.

Aussi, pour ce projet d’exposition, je voudrais mettre en jeu quelque chose de similaire. Montrer pêle-mêle, dans un profusion d’images ce qui a été vécu. Rapporter, relater, raconter une histoire. Les images proposées au regard du spectateur seraient les pièces d’un puzzle en court ; la chose apparaîtrait comme inachevée, incomplète don’t les circonstances, les conjonctures auraient empêché la réalisation, face à quoi il est invité à reconstituer l’histoire.

Mais c’est aussi le fait d’accrocher sur cette cimaise, plan vertical près à recevoir une œuvre, sorte de ready-made modifié ou métamorphosé par le suite des expositions. Je voudrais m’en servir telle une feuille volante sur laquelle viendrait se mettre en page des documents.

Julien Martin, © 2009.

(photos: Laura Perez Garcia)